Deux évêchés !
- Situées en plein "Clos-Poulet" les deux paroisses faisaient parties, avant la Révolution, de deux diocèses différents : Bonaban était rattachée à l'évêché de Dol et La Gouesnière à celui de Saint-Malo.
Situation administrative :
- En 1790, les deux communes firent parties du canton de Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine. Aujourd' hui, La Gouesnière appartient au canton de St Malo-sud mais est complètement séparée de celui-ci puisque les communes de St Père-Marc-en-Poulet (canton de Châteauneuf ) et St Méloir-des-Ondes (canton de Cancale) s'y rejoignent à l'Ouest.
Origine et étymologie de La Gouesnière :
- La paroisse est attestée au XIIème siècle (1181) quand le pape Luce III confirme le Chapitre de St Malo dans la possession de l'église.
- Sachant que l'histoire des petites paroisses se confond souvent avec celles de leurs anciens seigneurs il est naturel de penser que l'antique famille GOYON est à l'origine du nom. En effet, Guy GOION, seigneur de La Gouyonnière, est présent à la reconstruction de l'église du Prieuré de Léhon en 1170 (http://www.geocities/gouyonmatignon/origines.html) et vers 1209, Étienne GOYON, également seigneur dudit lieu, épouse Luce (ou Louise) de Matignon. A cette époque, les Goyon sont aussi seigneurs de Roca-Goyon (Roche-Goyon) le château primitif de l'actuel Fort La Latte.
Orthographes utilisées au cours des siècles: 1221 : La Gouennière (bibliothèque nationale, selon l'Abbé Bossard)
1310 & 1325 : La Goynière (du Paz, histoire généalogique)
1382 : La Gouenière (archives de la Loire Atlantique, selon Viel )
1426 : La Gouinière (archives de la Loire Atlantique, selon Viel)
1455 : La Gouynière (archives de la Loire Atlantique, selon Viel)
1461 : La Goueonnière (archives de la Loire Atlantique, selon Viel)
1499 : La Gouionnière (archives de la Loire Atlantique, selon Viel)
1542 : La Goynière (du Paz, histoire généalogique)
XVI° : La Goësnière (de Corson)
XVII° & XVIII° : La Gouyonnière, La Goënière, La Goësnière, La Gouasnière (registres paroissiaux) ; La Gouennière (carte de Cassini)
XIX° à aujourd'hui : La Gouësnière, La Gouesnière (registres d' état-civil).
Extrait de la "carte de Cassini"Divers :
- A cause de leur humeur batailleuse on appelait autrefois les habitants de La Gouesnière "les bâtonniers".
- Le bourg fut occupé par les Anglais le 07 juin 1758 après leur débarquement à Cancale.
- En 1793, un Arbre de la Liberté fut planté sur la place du bourg.
Origine et étymologie de Bonaban :
- "Bonaban existait bien des siècles avant La Gouesnière" (délibération du conseil municipal de Bonaban du 23.06.1816). Rien, encore aujourd'hui, ne permet d'attester cette affirmation des élus de l'époque.
Comme La Gouesnière et la plupart des petites paroisses, Bonaban a dû naitre au Moyen-Age. Mais, certains auteurs la font remonter à la plus haute antiquité sous le nom de BONAVENNA de TABERIO et d'autres déclarent que la paroisse a été fondée par une branche de la famille BONABÈS de ROUGÉ établie dans la région de Châteauneuf vers 1123.
En 1173, à la prise de Dol, un Hélanut de BONABAN est cité.
Comme La Gouesnière et la plupart des petites paroisses, Bonaban a dû naitre au Moyen-Age. Mais, certains auteurs la font remonter à la plus haute antiquité sous le nom de BONAVENNA de TABERIO et d'autres déclarent que la paroisse a été fondée par une branche de la famille BONABÈS de ROUGÉ établie dans la région de Châteauneuf vers 1123.
En 1173, à la prise de Dol, un Hélanut de BONABAN est cité.
Orthographes utilisées au cours des siècles :
1124 : Bonnaban (archives des Côtes-d'Armor, selon l'Abbé Bossard)XII° : Benaban (bibliothèque nationale, selon l'Abbé Bossard)XVIII° : Bonnaban (carte de Cassini)
Dans les anciens registres paroissiaux deux orthographes sont usitées : BONNABAN et BONABAN. La seconde est plus courante et semble, aujourd'hui, à privilégier.
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