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LES 49 POILUS "Morts pour la France"
Cadet d'une
fratrie de trois enfants, Joseph
BÂLÉ est né à Bonaban en 1880. Soldat au 306ème
R.I. de Châlons-sur-Marne, il participe à la 1ère
Bataille de la Marne. Il repart au front le 17 déc. 1914 et se
bat sans discontinuer jusqu'au 13 fév. 1916, jour où il est
grièvement blessé devant Chassemy (Aisne).
Il décède le même jour à l'ambulance 5/69 du 18ème
Corps d'Armée à Braine (Aisne)
à l'âge de 35 ans.Il repose à la Nécropole nationale de
Soupir (Aisne).
- Sa grand-mère paternelle, Françoise JAMET, était également la grand-mère (maternelle) de Guillaume COSSONNIÈRE.
Aîné de cinq enfants, Joseph BESNARD a vu le jour au village du Fougeray à Saint- Méloir en 1883. Vers 1895, ses parents, agriculteurs, s'installent à La Landelle.Soldat de 2° classe au 25ème R.I. de Cherbourg, il participe aux batailles de Charleroi, de Guise, de la Marne avant de mourir à Écurie (Pas-de-Calais) le 15 juillet 1915 lors de l'offensive en Artois. Il avait 32 ans.Son corps n'a jamais été retrouvé …
Francis (à l'état-civil) BIGOT est né au village du Thion à St Méloir en 1881. En 1911, il habite La Touesse.
Soldat de 2ème classe au 294ème R.I. de Bar-le-Duc, il est au front d'oct. 1914 à août 1915 puis repart combattre en Champagne en avril 16 avant de périr devant Verdun (décès enregistré à Troissy) le 17 mai 1916. Il avait 35 ans et était père de trois enfants.Son corps a été inhumé à 200 m de la ferme de Thiaumont (Meuse).- Sa veuve, Anne-Marie PARIS (sœur de Jean-Marie PARIS), épousa en seconde noce, Eugène CLOUET de St Marcan.- Sa sœur, Marie-Josèphe, a été la 1ère épouse de François DAUCET.
Auguste BLIN est né au village de La Costardais à Miniac en 1887. En 1911, il est marin-pêcheur et habite La Planchette.Soldat au 2ème R.I. de Granville, il a participé aux batailles de Charleroi, de Guise, de la Marne puis d'Artois. En août 1916, souffrant de maladie, il est réformé définitif. Père de quatre enfants, il décède à son domicile, au village de Laval, le 16 juillet 1918, à l'âge de 30 ans.- Son épouse, Anne-Marie COSSONNIÈRE, était la sœur de François COSSONNIÈRE.
Joseph BRISOU voit le jour au village du Prieuré à Roz-Landrieux en 1884. En 1911, il habite Le Moulin de La Gouesnière. Soldat de 2ème classe au 151ème R.I. de Verdun, il combat successivement dans les Ardennes, à la bataille de la Marne et en Artois avant d'être tué à St Hilaire-le-Grand (Marne) le 12 octobre 1915. Il était âgé de 31 ans et père d'une fille.Il repose à la Nécropole nationale de Mourmelon-le-Grand (Marne).- Son arrière-grand-père maternel, Jean GINGATS, a été tué lors de la bataille de Lützen (Allemagne) le 02 mai 1813 lors du retour de l'armée napoléonienne après le désastre de la campagne de Russie.- Son gendre, Marcel PADEL, est « Mort pour la France » en 1940 et figure sur le monument aux morts de La Gouesnière.
Neuvième et dernier enfant d'une famille d'ouvriers, Eugène CHAUFFAUD est né au Bas-Gué en 1893.Il est toujours soldat au 1er R.I.C. de Cherbourg quand la guerre éclate. Avec son régiment, il participe au combat de Rossignol (Belgique) le 22 août 1914. Ce même jour, alors qu'il vient d'être capturé par les Allemands, il est tué. Il avait 20 ans. Il est le 1er soldat originaire de la commune et victime de cette guerre.Il repose au cimetière militaire du Plateau à Rossignol, province de Luxembourg (Belgique).
Né au bourg en 1873, Joseph CHENU est orphelin de père dès ses deux ans. Il est caporal au 78ème R.I.T. de St Malo, régiment qui assure la défense de Paris (août à nov. 1914) puis le renforcement d'autres unités dans le secteur de Berry-au-Bac, dans l'Aisne (à compter de déc.14).
Évacué, il décède le 17 mai 1915 à l'hôpital de St Malo des suites d'une maladie contractée en service.Célibataire, il était âgé de 42 ans.
François COSSONNIÈRE est né au bourg en 1896. En 1911, il est ouvrier jardinier au château, chez le comte Alain de KERGARIOU, maire La Gouesnière.Incorporé au printemps 1915, il fait son régiment avec les 10ème et 17ème sections d'infanterie avant de rejoindre, en février 17, le 130ème R.I. de Mayenne avec lequel il combat dans la Somme et la Marne. En juin 17, il passe au 403ème R.I. de Mailly et participe à la bataille du Chemin des Dames. Le 1er septembre 1917, il est tué dans le secteur d'Hurtebise, près d'Oulches (Aisne). Il avait 21 ans.Sa dépouille repose à la Nécropole de Beaurepaire à Pontavert (Aisne). Décoré de la médaille militaire (A.M. du 22/07/1921) avec ce libellé : «Très bon soldat, tué à son poste de combat le 1er septembre 1917, alors qu'il participait à la défense du terrain conquis. A été cité ».- Ses arrières-grands-parents paternels, Jean GOUDÉ et Marie CHENU, étaient également les bisaïeux de Félix PARIS.- Sa soeur, Anne-Marie COSSONNIÈRE, était l'épouse d'Auguste BLIN.- Sa belle-soeur, Anne-Marie TURMEL, est l'une des victimes civiles de la guerre 39/45 à La Gouesnière.
Guillaume COSSONNIÈRE est né à La Ville-ès-Vieux en 1878. En 1911, père de deux enfants, il est cultivateur au village de La Touesse à St Guinoux. Soldat au 78ème R.I.T. de St Malo, il assure avec son régiment la défense de Paris (août à nov.1914) puis le renforcement d'autres unités dans le secteur de Berry-au-Bac (à compter de déc.14). C'est justement dans cette commune du département de l'Aisne qu'il est tué le 31 janvier 1915. Il avait 36 ans.Son nom figure sur le tableau des « Morts pour la France » placé dans l'église de St Guinoux.- Sa grand-mère maternelle, Françoise JAMET, était également la grand-mère (paternelle) de Joseph BÂLÉ.- Son arrière-grand-mère maternelle, Jeanne SAUVAGE, était également la bisaïeule de Henry FAIDON.
Julien CÔTAR est né à Bonaban en 1877. En 1911, il habite Les Champs Costard à Cancale. Rappelé, il rejoint le 78ème R.I.T. de St Malo en nov. 1914 puis successivement les 76ème R.I.T. de Vitré, 41ème R.I. de Rennes avant un renfort – en guise de punition - au 142ème R.I. de Lodève qui … part pour le front. Avec ce dernier régiment, il participe à la bataille de Champagne (mars à sept. 15) puis à celle de Verdun (1916). C'est dans ce secteur et plus précisément à Fleury-Thiaumont (Meuse) qu'il est tué le 23 août 1916. Il était âgé de 38 ans.Son corps repose à la Nécropole nationale de Douaumont.Son nom est gravé sur le Monument aux morts de Cancale.
Aîné d'une fratrie de six enfants, Pierre CÔTARD voit le jour en 1893 aux Mares-Durand. En 1911, il habite La Ville-ès-Vieux. Incorporé en nov.1913, c'est avec son régiment, le 1er R.I.C. de Cherbourg, qu'il participe aux combats de Rossignol et St Vincent les 22 et 24 août 14. C'est lors des opérations en Argonne qu'il est tué devant Vienne-le-Château (Marne) le 09 août 1915. Il allait avoir 22 ans.Il repose à la Nécropole de Florent-en-Argonne (Marne).- Ses arrières-grands-parents (du côté de sa mère) étaient également ceux de Théophile GUINEHEUX.- Ses grands-parents maternels étaient également ceux de Jean PARIS.
Amand (à l'état-civil) COUILLAUX est né aux Mares-Durand en 1892 de parents employés aux Chemins de fer de l'Ouest. En 1912, il est immatriculé au Recrutement de Brest puis incorpore le 49ème R.A.C. de Poitiers. Il est donc toujours « sous les drapeaux » quand la guerre éclate. Il est tué devant Bertoncourt (Ardennes) le 30 août 1914. Il avait 22 ans. Il repose à la Nécropole nationale de Rethel (Ardennes). Son nom est également inscrit sur les Monuments aux morts de St Martin-des-Champs (Finistère) et Ploërmel (Morbihan) où ses parents ont habité.
Avant-dernier d'une fratrie de sept, Paul CRON est né à Bonaban en 1889. En 1911, charron « à la journée », il habite La Planchette.Soldat de 1ère classe au 47ème R.I. de St Malo, il part aux Armées le 06 août 1914 et est porté disparu dès le 29 août, près d'Audigny (Aisne), lors de la Bataille de Guise. Il avait 25 ans.
François DAUCET est né aux Mares-Durand en 1870. Rappelé à l'activité à l'âge de 45 ans..., en mars 1915, il est soldat au 79ème R.I. de Nancy et combat essentiellement en Artois. Passé au 124ème R.I. de Laval en mai 1916 il fait partie de « ceux de Verdun ». Rayé des contrôles le 1er nov. 1916, il rentre à son domicile où il décède, des suites de la guerre, le 25 février 1919.Il venait d'avoir 49 ans et était père de deux enfants.Sa tombe est toujours visible au cimetière de La Gouesnière.- Sa 1ère épouse, Marie Josèphe BIGOT, était la sœur de Francis BIGOT.
Dernier enfant d'une fratrie de cinq, Henry FAIDON est né à La Ville-Henry en 1890. Rappelé à l'activité, il rejoint son régiment, le 2ème R.I. de Granville, le 03 août 14 et participe aux batailles de Charleroi, de Guise (août 14) et de la Marne (sept.). Après les combats dans la région d'Arras (sept. et oct. 14) le régiment attaque St Laurent-Blangy (Pas-de-Calais) le 18 déc. C'est sur ce champ de bataille qu'il est « tué à l'ennemi » le 21 décembre 1914.Il avait 24 ans.
Son corps n'a jamais été retrouvé...- Son arrière-grand-mère paternelle, Jeanne SAUVAGE, était également la bisaïeule de Guillaume COSSONNIÈRE.
Dernier enfant d'une fratrie de cinq, René FIEURGAN est né aux Mares-Durand en 1885.Rappelé à l'activité, il rejoint son régiment, le 47ème R.I. de St Malo, à la mi-novembre 14 mais reste à la caserne. En janvier 1915, il passe au 94ème R.I. de Bar-le-Duc et combat en Argonne où il est porté disparu sur la commune de La Harazée (Marne) le 10 février 1915. Il avait 29 ans.
Édouard FLEURY voit le jour rue de Chartres à La Loupe (Eure-et-Loir) en 1891.Exempté du service militaire en 1912, il réussit malgré tout à s'engager pour la durée de la guerre le 21 août 1914 et rejoint le 12ème R.C. de Rambouillet. Il part au front en mai 1915 avant d'être porté disparu à Somme-Py (Marne) le 29 septembre 1915.Son décès a été transcrit le 16 juin 1921 à la mairie de La Gouesnière, où il était domicilié avant guerre, mais son nom n'avait jamais été gravé sur le monument aux morts. Il y figure désormais !
Guillaume FOURÉ est né à La Touesse en 1892.Incorporé en octobre 1913 au 45ème R.I. de Laon, il combat en Belgique puis à la bataille de la Marne avant d'être fait prisonnier à Buires-Courcelles (Somme). Il est ensuite porté disparu à Péronne (Somme) le 23 septembre 1914. Il était âgé de 22 ans.Son corps n'a jamais été retrouvé.- Ses neveux, Guillaume et René LIZION, figurent sur le monument aux morts de la commune (guerre 39/45).
Fils du facteur, Pierre GAUTIER, est né au village des Forges à Noyal-sur-Vilaine en 1892.Engagé volontaire en juin 1910 pour une durée de cinq ans, il est affecté au 41ème R.I. de Rennes et devient sergent en 1912. Dès août 14, il prend part à la campagne de Belgique puis aux batailles qui suivront : Marne, Craonne, Hurtebise. Il est porté disparu le 03 octobre 1914 à Neuville-Vitasse (Pas-de-Calais) où son régiment perd près de 2000 hommes en six jours de combat... Il avait 22 ans.
Joseph GESLIN est né à Belètre en 1887.Après un service militaire dans le Régiment des Hussards de Dinan (1908/1910), il est mobilisé en août 1914 avec le 10ème Escadron du Train des équipages militaires basé à Fougères. Avec ce régiment il assure, d'août 14 à janv. 17, le ravitaillement des soldats du front. En avril 17, il passe au 110ème R.A.L. de Saint-Servan qui se trouve engagé dans la bataille des Monts de Champagne. Agent de liaison, il est atteint par un éclat d'obus entre les 3 et 4ème vertèbres le 08 mai 1917 à Cormicy (Marne). Évacué, il est soigné dans divers hôpitaux (Marseille, Draguignan, Antibes) avant d'être déclaré inapte définitif aux armées … Le 12 septembre 1918, il meurt de maladie à l'hôpital de St Malo. Il allait avoir 31 ans.Il a été décoré de la Croix de guerre avec étoile d'argent et ce libellé : «Agent de liaison qui n'a cessé de porter les ordres sous des bombardements d'une rare violence. A été grièvement blessé ».Sa tombe est toujours visible au cimetière de La Gouesnière.- Sa veuve, Jeanne BERTRAND, épousa Louis GODARD, maire de La Gouesnière.
Second enfant d'une fratrie de onze, Émile GÉZÉQUEL est né au village du Croissant à St Benoît en 1887.Il effectue son service militaire au 47ème R.I. de St Malo d'oct. 1908 à sept. 1910 et termine avec le grade de sergent. Mobilisé le 04 août 1914, il rejoint le 247ème R.I. (Réserve du 47ème) qui est constitué à St Malo. Il arrive dès le 11 août dans les Ardennes et participe à la bataille de la Meuse. Le 26 août 1914, il est porté disparu à Cheveuges (Ardennes). Il avait 27 ans.Son nom est également gravé sur le Monument aux morts de St Benoît.- Son arrière-grand-mère maternelle, Anne TURMEL, est également la bisaïeule de François et Thomas HUET.
- Sa veuve, Marie PERRIN, épousa en seconde noce son frère, Francis GÉZÉQUEL.- Son fils (posthume) Émile, a été maire de La Gouesnière de 1971 à 1983.
Auguste GORON est né au village des Mares-Durand en 1896. En 1911, il habite à Tochet.Incorporé le 11 avril 1915 au 106ème R.I. de Châlons-sur-Marne, il passe ensuite au 94ème R.I. de Bar-le-Duc en novembre avec lequel il combat en Argonne. En août 1916, affecté au 132ème R.I. de Reims, il est en 1ère ligne lors de la bataille de la Somme (automne 1916), au Chemin-des-Dames (mars 1917) avant d'être grièvement blessé au crâne par un éclat d'obus lors de la bataille de Montdidier (Somme) le 31 mars 1918. Il décède de ses blessures à l'hôpital d' Orléans le 07 mai 1918 à l'âge de 22 ans.Son corps repose au Carré militaire du cimetière d'Orléans (Loiret).Il a été décoré de la Croix de guerre avec palme et de la Médaille militaire avec cette mention : « Excellent soldat, très brave
et très dévoué, très « crâne au feu », a été blessé pour la deuxième fois à son poste de signaleur ».- Son arrière-grand-père maternel, Étienne LHÔTE, était également le bisaïeul de François LHÔTE.
Joseph GUÉRIN voit le jour au « passage à niveau » de La Saudrais en 1894. En 1911, il habite les Mares-Durand.Incorporé en septembre 1914 au 129ème R.I. du Hâvre, il combat notamment en Artois et est blessé par balle à Souchez (Pas-de-Calais) le 22 juin 1915. Il sera ensuite détaché aux Ets Schneider du Hâvre pendant un an. Passé au 125ème R.I.de Poitiers en août 1916, il prend part à la bataille de la Somme avant d'être « tué à l'ennemi » à Le Transloy (Pas-de-Calais) le 21 novembre 1916. Il avait 22 ans.Son lieu de sépulture est inconnu.Son acte de décès a été transcrit le 18 mars 1917 à la mairie de La Gouesnière, mais son nom n'avait jamais été gravé sur le monument aux morts. Il y figure désormais !
Théophile GUINEHEUX est né au village des Mares-Durand en 1894. En 1911, il est jardinier pour le comte Alain de KERGARIOU, maire de La Gouesnière et propriétaire du château de Bonaban.Le 08 sept. 1914, il incorpore le 25ème R.I. de Cherbourg. C'est dès sa 1ère campagne, en Artois, le 18 juin 1915, qu'il meurt à Habarcq (Pas-de-Calais) suite à des « blessures de guerre ». Il avait 20 ans.Son corps repose au cimetière franco-britannique de Habarcq.- Ses arrières-grands-parents (du côté de sa mère) étaient également ceux de Pierre CÔTARD.
Raphaël HEUZÉ est né à Bonaban en 1886 dans une famille qui compte déjà deux filles. Une troisième va naître en 1891. Orphelin de père et mère à 16 ans, il est domicilié à La Govelinais chez son oncle, François Toutan, en 1906. En 1911 il habite à St Servan, en 1912 à Paramé et en février 1914 il fait la campagne de pêche à bord du « Gloire-à-Dieu » au large de St Pierre-et-Miquelon.Rappelé à l'activité avec le 47ème R.I. de St Malo il est nommé au grade de caporal en août 1915. Avec ce régiment il va faire la campagne de Champagne puis participer à la bataille de la Somme. En sept.17, il est muté au 129ème R.I. du Hâvre et combat avec son régiment jusqu'à la prise de Crouy (Aisne) le 31 août 1918, quelques jours après avoir été promu au grade de sergent.
C'est sur « le Plateau de Crouy » qu'il est tué le 03 septembre 1918. Il avait 32 ans.Il repose à la Nécropole nationale de Crouy.Il a été décoré de la Croix de guerre.- Ses arrières-grands-parents paternels, Jean HEUZÉ et Françoise MARIE, étaient également les bisaïeux de Lucien MORVAN.
Pierre HIARD voit le jour au village de La Barrière à St Père en 1875. En 1911, il habite le Moulin de Bonaban.Marin-pêcheur, il n'a pas été rappelé à la guerre mais va en être victime …Matelot sur le « St Antoine », un trois mâts du port de Paimpol, il navigue dans la « Manche » quand le bateau est torpillé par un sous-marin allemand le 03 octobre 1917. (Par erreur, l'Armée l'avait déjà déclaré mort en 1910 ...) .Il avait 41 ans et était père de deux enfants.
François HUET est né à La Saudrais en 1891, dans une famille où déjà quatre enfants lui ont succédé. Il incorpore le 70ème R.I. de Vitré en oct. 1912 et va accéder à tous les grades jusqu'à celui d'adjudant-chef obtenu en avril 1916. Il participe aux batailles de Charleroi, Guise, Marne, Artois - où il est blessé le 16 juin 1915 à Roclincourt -, Argonne, avant de périr en Champagne le 31 octobre 1916 suites aux blessures d'une torpille reçues onze jours plus tôt près de St Hilaire-le-Grand (Marne). Il avait 25 ans.Il repose à la Nécropole nationale de Mont-Frenet sur la commune de La Cheppe (Marne).Il a été décoré de la Croix de guerre avec palme et étoile de bronze et de la Médaille militaire.Il a été cité à l'ordre du régiment le 04 sept.1916 avec cette mention : « Sous-officier énergique, d'une bravoure éprouvée, ayant fait la campagne depuis le début. Blessé grièvement le 16 juin 1915, au cours d'une attaque. Le 13 août 1916, a repoussé une action ennemie massée à la grenade et fait un prisonnier. Le 11 août, au cours d'un bombardement violent, a maintenu parmi ses hommes l'esprit de discipline et le moral le plus élevé ».- Son arrière-grand-mère paternelle, Anne TURMEL, était également la bisaïeule d'Émile GÉZÉQUEL.- Son grand-père, Thomas HUET, fut maire de La Gouesnière au XIXème.- Un frère, Jean-Marie, a épousé Anne-Marie SORRE, veuve de Joseph NANTEL. - Frère de Thomas HUET
Thomas HUET est né aux Saudrais en 1882. Il était le jumeau de Jean-Marie, décédé à l'âge de trois mois.Il est rappelé à l'activité au 25ème R.I. de Cherbourg où il arrive le 12 août 1914 et avec lequel il va combattre en Belgique, à Guise, dans la Marne et l'Artois. En mars 1915, il passe au 122ème R.I. de Rodez et fait la campagne de Champagne. Blessé en oct. 15, il est évacué. En mai 1916, il est muté au 19ème R.I. de Brest et obtient la distinction de 1ère classe. En février 1917, il repart au front et combat au « Chemin des Dames ». Le 10 octobre 1917 il est tué « à l'ennemi » par un éclat de torpille lors des combats de la ferme du Panthéon à Pargny-Filain (Aisne). Il avait 35 ans.
Inhumé dans 1er temps à la ferme Hameret, près d'Aizy, il repose maintenant à la Nécropole nationale de Vauxbuin (Aisne).
Il a été décoré de la Croix de guerre.- Son arrière-grand-mère maternelle, Anne TURMEL, était également la bisaïeule d'Émile GÉZÉQUEL.- Son grand-père, Thomas HUET, fut maire de La Gouesnière au XIXème.- Un frère, Jean-Marie, a épousé Anne-Marie SORRE, veuve de Joseph NANTEL- Frère de François HUET
Francis (à l'état-civil) JOURDIN, aîné de deux enfants, est né à La Govelinais en 1896.Incorporé en avril 1915 au 103ème R.I. d'Alençon, il ne va combattre qu'en Champagne avant de participer à la bataille de Verdun. Le 11 novembre 1916, au « Ravin de la Couleuvre », devant Verdun (Meuse), il est atteint par des éclats d'obus à la poitrine et meurt. Il avait 20 ans.Après avoir été inhumé, dans un 1er temps, au cimetière militaire des Trois-Cornes, sa dépouille a été transférée en août 1924 à la Nécropole nationale du Faubourg-Pavé à Verdun.
Dernier enfant d'une fratrie de quatre, Pierre JUHEL est né à Launay (Busnel) en 1882.Exempté du service militaire en 1903, il est classé « bon pour le service » fin 14 et mobilisé en fév.1915 au 136ème R.I. de Saint-Lô. Durant l'été 1915, il combat en Artois avant d'être évacué pour cause de maladie vers l'hôpital de Bar-le-Duc. Rétabli, il combat en Argonne et dans la Somme pendant deux ans... En octobre 17, il est victime d'un éboulement (de tranchée ?) à Braye-en-Laonnois (Aisne) puis blessé (épaule et pied droit) par éclats d'obus en juillet 1918 à Ognon (Oise). Après des soins à l'hôpital de Clermont-Ferrand, il repart au front dès septembre et va combattre jusqu'à la Victoire finale. En mars 1919, il retrouve sa commune mais décède le 06 octobre 1919 à son domicile, au Vieux-Presbytère. Il avait 37 ans.- Sa veuve, Berthe LETANNEUR, épousa en seconde noce Jean FOURÉ.
Troisième enfant d'une fratrie de cinq, René LARDEUX est né à la « maisonnette » de Beauvais en 1891 de parents employés aux Chemins-de-fer de l'Ouest.Incorporé au 129ème R.I. du Hâvre pour effectuer son service militaire, il fait la guerre avec ce régiment qui va combattre en Belgique, Marne, Aisne, Artois, Somme et Verdun. C'est justement lors de cette dernière bataille dans la Meuse qu'il est porté disparu le 22 mai 1916. Il avait 24 ans.Son nom est gravé sur le Monument aux morts de Montmartin-sur-Mer (Manche) où il habitait avant la guerre.- Sa sœur, Marie-Louise, née à La Gouesnière, est décédée en 1991 dans sa 102ème année ...
Fernand LAURENT est né au 49 de la rue Navin à Paris VIème en 1883. En 1911, il est domestique de ferme à La Ville-Nérée puis devient facteur, un an avant la guerre, et exerce à Domagné (Ille-et Vilaine).Mobilisé avec le 70ème R.I. de Vitré, il combat en Belgique puis participe aux batailles de Guise, de la Marne, d'Artois. Alors qu'il vient tout juste d'être promu sergent, il est blessé sur la Butte de Moiremont (Aisne) et décède à l'ambulance 6/3 le 09 septembre 1915. Il allait avoir 32 ans.Il repose à la Nécropole nationale de Florent-en-Argonne (Marne).Son nom figure également sur le Monument aux morts de Domagné.
Joseph LECOULANT est né à Bonaban en 1896 dans une famille qui compte déjà quatre enfants (dont deux issus d'un 1er mariage). Marie-Hélène, née en 1902 à St Jouan, complétera la fratrie.Il est incorporé en avril 1915 au 103ème R.I. d'Alençon pour y effectuer ses obligations militaires. En septembre 1916 il rejoint
le 80ème R.I. de Narbonne qui se bat en Argonne. Blessé par un éclat d'obus le 28 janv. 17 à Verdun, il est déclaré « inapte à l'infanterie ». Rétabli, il passe au 3ème R.A.C. de Castres en juin 17 et combat en Picardie. Intoxiqué par les gaz à … ?, il décède le 07 octobre 1918 à l'Ambulance 6/11 de Pontoise (Val d' Oise). Il avait 22 ans.Son lieu de sépulture n'a pas été identifié.Son nom est gravé sur le Monument aux morts de St Jouan-des-Guérêts, commune où sa famille s'était établie vers 1900.
Deuxième enfant d'une fratrie de trois, François LHÔTE est né au Bas-Gué en 1897.Incorporé en janvier 1916, il rejoint le 124ème R.I. de Laval pour y effectuer ses obligations militaires. Mais c'est avec le régiment de réserve (324ème R.I.) qu'il fait la guerre. Le 21 mai 1917, lors de la conquête du Massif de Moronvilliers (Marne) il est grièvement blessé à la jambe droite par un éclat d'obus. Il décède le lendemain à l'ambulance 2/12 de Mourmelon-le-Petit (Marne).
Sa dépouille repose à la Nécropole nationale de Mourmelon-le-Petit.Son nom est gravé sur le Monument aux morts de St Coulomb, commune où sa famille s'était établie vers 1910.- Son arrière-grand-père paternel, Étienne LHÔTE, était également le bisaïeul d'Auguste GORON.
Cinquième enfant d'une fratrie de sept, Alexandre MAINSARD est né au Haut-Chemin en 1877 et, dès l'âge de 13 ans, il devient orphelin de père.Il effectue ses obligations militaires au Dépôt des équipages de la Flotte entre 1897 et 1898. Mobilisé en décembre 1914, il est affecté au 1er R.I.C. de Cherbourg et va combattre dans la Marne début 15. La bataille de Champagne (25 au 30 sept.15) lui est fatale puisqu'il est tué le 26 lors du combat de La Ferme des Wacques à l'Ouest de Souain (Marne). Il avait 38 ans et était père de deux enfants.Son corps repose à la Nécropole nationale de La Crouée à Souain-Perthes-les-Hurlus (Marne).Son nom figure sur le Monument aux morts de St Méloir où il habitait depuis 1902.- Son frère aîné, Alfred, matelot à la grande-pêche, est mort noyé en 1886 au banc de Terre-Neuve.
Alfred MASSIER est né au village des Landes à St Méloir en 1883.Issu du 14ème Régiment des hussards, c'est avec le 225ème R.I. de Cherbourg qu'il est mobilisé en août 14. Durant deux ans il prend part aux campagnes de Belgique, Marne, Champagne ainsi qu'à la trop célèbre bataille de Verdun. Le 15 août 1916 - 8 mois après son mariage - il est tué « à l'ennemi » à Perthes (Marne). Il avait 33 ans. Son corps repose depuis 1922 à la Nécropole nationale de Suippes (Marne).
Son nom est également inscrit sur le Monument aux morts de St Méloir.- Sa veuve, Jeanne MAUVIEL, se remaria en 1920 avec Vincent FICHET.
Émile MORAND est né à La Ville-Malherbe en St Père en 1884. En 1911, il est cultivateur à La Motte-Girault.Mobilisé avec le 202ème R.I. de Granville il se bat dès les premiers jours de guerre dans les Ardennes avant de participer à la 1ère bataille de la Marne (05 au 12 sept.14) qui sera aussi son dernier combat. En effet, le 08 septembre 1914, il succombe à Fère-Champenoise (Marne) à l'âge de 30 ans.
Son corps n'a jamais été retrouvé...- Frère de Joseph MORAND
Joseph MORAND est né à La Ville-Malherbe à St Père en 1887. En 1911, il habite chez ses parents, cultivateurs à La Motte-Girault.Rappelé en 14, il rejoint le 7ème R.A.C. de Rennes avec lequel il se bat lors des batailles de Guise et de la Marne. Après l'offensive en Artois, il se retrouve à nouveau en Champagne où il est tué le 26 septembre 1915 au Bois de la Viergette sur la commune de Moiremont (Marne). Il avait 28 ans.Son corps repose (sans certitude) à la Nécropole nationale de Florent-en-Argonne (Marne).- Frère d'Émile MORAND
Quatrième enfant d'une fratrie de sept, Joseph MORIN est né à La Mare-ès-Gris en 1896.Il est incorporé en avril 1915 au 110ème R.I. de Dunkerque. En décembre, il rejoint le 115ème R.I. de Mamers, avec lequel il combat en Champagne. En mai 1916, il passe au 161ème R.I. de St Mihiel qui est engagé dans la bataille de la Somme. Le 08 octobre 1916, il est « tué à l'ennemi » lors des combats de Sailly-Saillisel (Somme). Il avait 20 ans.Son corps n'a jamais été retrouvé...
Lucien MORVAN est né aux Landelles en 1884. À l'adolescence il quitte la commune pour Paris où il se marie, à tout juste 18 ans.Mobilisé au sein du 109ème R.I. de Chaumont, il combat dans les Vosges, la Marne, l'Artois avant d'être tué dans les 1ers jours de la bataille de Verdun le 05 mars 1916 à Douaumont (Meuse). Il avait 22 ans.Son nom est gravé sur le Monument aux morts d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).- Ses arrières-grands-parents maternels, Jean HEUZÉ et Françoise MARIE, étaient également les bisaïeux de Raphaël HEUZÉ.
Joseph NANTEL est né à La Sauvagère – du second mariage de son père – en 1884. En 1911, il est cultivateur à La Govelinais.Rappelé lors de la mobilisation, il part à la guerre dès le 10 août 14 avec le 202ème R.I. de Granville. Il se bat dans les Ardennes puis la Marne avant de tomber malade. Hospitalisé à Châlons-sur-Marne, il y décède d'une « maladie contractée en service » le 20 octobre 1914. Il avait 30 ans et était père d'un enfant (deux autres sont morts jeunes).Il est inhumé au Carré militaire du cimetière de Châlons-en-Champagne (Marne).- Sa veuve, Anne-Marie SORRE, a épousé en seconde noce Jean-Marie HUET, frère de François et Thomas HUET.
Alphonse NOSLIER est né au village du Fedeuil à Hirel en 1889. Marié en juillet 1914 avec une gouesnérienne, c'est à La Fresnais qu'il s'établit.Mobilisé avec le 47ème R.I. de St Malo il va se battre en Belgique, à Guise, dans la Marne et aux environs d'Arras. Le 25 octobre 1914, il décède à l'hôpital de Romilly-sur-Seine (Aube) des suites de « blessures de guerre » … Il avait 25 ans.Son corps repose au Carré militaire du cimetière de Romilly.- Sa veuve, Adolphine RABOISSON, se remaria en 1918 avec Pierre BÉQUET.
Louis PANNETIER voit le jour rue de Charenton dans le 12ème arrondissement de Paris en 1890. En 1914, il est domestique chez Marie LEPOIDEVIN, veuve HUET à La Ville-Daulée.Mobilisé avec le 47ème R.I. St Malo, il est porté disparu dès le 29 août 1914 à Audigny (Aisne) lors de la bataille de Guise. Il avait 24 ans.
Félix PARIS voit le jour à La Mare-ès-Gris en 1881.Bien qu'affecté au 2ème R.I. de Granville, il rejoint le 47ème R.I. de St Malo lors de la mobilisation. Et c'est avec ce régiment qu'il va combattre en Belgique, à Guise et dans la Marne avant de livrer sa dernière bataille en Artois. Le 30 mai 1915, il est« tué à l'ennemi » à Roclincourt (Pas-de-Calais). Il avait 34 ans et était père d'un fils.Il a été inhumé sur le champ de bataille mais aujourd'hui son lieu de sépulture n'est pas connu.- Ses arrières-grands-parents maternels, Jean GOUDÉ et Marie CHENU, étaient également les bisaïeux de François COSSONNIÈRE.- Il était le cousin germain de Jean PARIS.- Son frère, Isidore, matelot de 17 ans, est mort noyé en 1895 sur la goélette « Jeanne-Marie » qui a sombré sur les bancs de Terre-Neuve.
Jean PARIS, sixième enfant d'une fratrie de dix, est né au Haut-Chemin en 1890.Rappelé lors de la mobilisation, il rejoint le 47ème R.I. de St Malo avec lequel il va se battre en Belgique, dans l'Aisne, la Marne. Le 06 octobre 1914, il est porté disparu lors de violents combats qui se déroulent au sud d'Arras (Pas-de-Calais). En six jours, plus de 1000 hommes du régiment sont mis hors de combat dont plus de 500 tués ou disparus... Il avait 24 ans.- Ses grands-parents-maternels étaient également ceux de Pierre CÔTARD.- Sa veuve, Marie CLERC, épousa en seconde noce, en 1920, François BATAILLE.- Il était le cousin germain de Félix PARIS et le beau-frère de Francis BIGOT.
- Sa sœur, Augustine (épouse HÉRY), née à La Gouesnière, est décédée en 1997 à l'âge de 100 ans !
Célestin POILLEVÉ est né au village de La Poterie à Évran en 1881. En 1913 il est ouvrier agricole chez Guillaume FOURÉ aux Vizelines et en avril 1914 il habite Rocabey.Rappelé à l'activité, il est affecté au 78ème R.I.T. de St Malo avec lequel il participe à la défense de la capitale au début du conflit. En 1915, alors qu'il se trouve dans l'Aisne, il est intoxiqué par les gaz (juillet) puis blessé (octobre) dans le secteur deBerry-au-Bac. De retour au front, il est muté en mai 1916 au 154ème R.I. de Lérouville qui se bat à Verdun. Le 29 mai, il est porté disparu lors des combats qui se déroulent à l'ouest de Cumières (Marne). Quelques mois plus tard, la Croix-Rouge le recense sur ses listes... : il est prisonnier de guerre et interné à Stuttgart. Rapatrié le 15 décembre 1918, il est immédiatement transféré à l'hôpital militaire de Rennes où il décède le 1er janvier 1919 d'une « maladie contractée au front ». Il avait 37 ans.Son corps repose au Carré militaire du cimetière de l'Est à Rennes.
Dernier enfant d'une famille de trois, Pierre ROUSSEL est né à La Ville-Nérée en 1889.
A l'âge de 13 ans il devient orphelin de père. En 1906, il est berger à la ferme du Portail à St Benoît et en 1911 on le retrouve marin et il habite au Bas-Champ, toujours à St Benoît, avec sa mère et son beau-père, Pierre LEMERCIER.Rappelé à l'activité lors de la mobilisation, il sert au 44ème Bataillon de Chasseurs de Brienne-le-Château avec lequel il va se
battre en Lorraine, en Artois et à Verdun. A partir de l'été 16 son régiment est engagé dans la bataille de la Somme et c'est à Cléry, (Somme) que le 16 septembre de cette année là il est « tué à l'ennemi ». Il avait 27 ans.Son lieu de sépulture est inconnu.Son nom est gravé sur le Monument aux morts de St Benoît.
Cinquième enfant d'une fratrie de treize, Henri SORETTE est né à L'Hôtellerie en 1874.Exempté du service militaire, il est malgré tout appelé lors de la mobilisation le 19 mars 1915 pour intégrer le 78ème R.I.T. de
St Malo. Mais il ne s'y présente pas et est déclaré insoumis...
En janvier 1916 son régiment apprend qu'il a été tué sur le « champ de bataille » (sans précision de lieu !) le 12 octobre 1915 alors
qu'il servait comme « simple soldat » dans le 2ème bataillon d'infanterie canadienne (armée anglaise). Il allait avoir 41 ans.Son lieu de sépulture est inconnu.-Trois de ses frères ont également combattu durant la guerre 14.
Augustin THÉBAULT est né à Betton en 1890 chez des parents employés aux Chemins de fer de l'Ouest.
Il est facteur à Rennes en 1907 et, en 1911, il habite toujours avec ses parents au Gros-Chêne. Après son service militaire au 48ème R.I. de Guingamp, qu'il termine avec le grade de sergent, il réintègre ce même régiment le
21 sept. 14 lors de la mobilisation et ne fera avec lui que les campagnes en Artois... Il est en effet « tué à l'ennemi » le 09 mai 1915 à St Nicolas-lez-Arras (Pas-de-Calais), peu après avoir été promu au grade de sergent-fourrier. Il avait 25 ans.Sa dépouille repose à la Nécropole nationale de La Targette à Neuville-Saint-Vaast.
Sources : État-civil et recensement de La Gouesnière - Site "Mémoire des Hommes" et fiches matricules en ligne sur le site des Archives départementales d'Ille-et-Vilaine.
- Sa grand-mère paternelle, Françoise JAMET, était également la grand-mère (maternelle) de Guillaume COSSONNIÈRE.
Aîné de cinq enfants, Joseph BESNARD a vu le jour au village du Fougeray à Saint- Méloir en 1883. Vers 1895, ses parents, agriculteurs, s'installent à La Landelle.Soldat de 2° classe au 25ème R.I. de Cherbourg, il participe aux batailles de Charleroi, de Guise, de la Marne avant de mourir à Écurie (Pas-de-Calais) le 15 juillet 1915 lors de l'offensive en Artois. Il avait 32 ans.Son corps n'a jamais été retrouvé …
Francis (à l'état-civil) BIGOT est né au village du Thion à St Méloir en 1881. En 1911, il habite La Touesse.
Soldat de 2ème classe au 294ème R.I. de Bar-le-Duc, il est au front d'oct. 1914 à août 1915 puis repart combattre en Champagne en avril 16 avant de périr devant Verdun (décès enregistré à Troissy) le 17 mai 1916. Il avait 35 ans et était père de trois enfants.Son corps a été inhumé à 200 m de la ferme de Thiaumont (Meuse).- Sa veuve, Anne-Marie PARIS (sœur de Jean-Marie PARIS), épousa en seconde noce, Eugène CLOUET de St Marcan.- Sa sœur, Marie-Josèphe, a été la 1ère épouse de François DAUCET.
Auguste BLIN est né au village de La Costardais à Miniac en 1887. En 1911, il est marin-pêcheur et habite La Planchette.Soldat au 2ème R.I. de Granville, il a participé aux batailles de Charleroi, de Guise, de la Marne puis d'Artois. En août 1916, souffrant de maladie, il est réformé définitif. Père de quatre enfants, il décède à son domicile, au village de Laval, le 16 juillet 1918, à l'âge de 30 ans.- Son épouse, Anne-Marie COSSONNIÈRE, était la sœur de François COSSONNIÈRE.
Joseph BRISOU voit le jour au village du Prieuré à Roz-Landrieux en 1884. En 1911, il habite Le Moulin de La Gouesnière. Soldat de 2ème classe au 151ème R.I. de Verdun, il combat successivement dans les Ardennes, à la bataille de la Marne et en Artois avant d'être tué à St Hilaire-le-Grand (Marne) le 12 octobre 1915. Il était âgé de 31 ans et père d'une fille.Il repose à la Nécropole nationale de Mourmelon-le-Grand (Marne).- Son arrière-grand-père maternel, Jean GINGATS, a été tué lors de la bataille de Lützen (Allemagne) le 02 mai 1813 lors du retour de l'armée napoléonienne après le désastre de la campagne de Russie.- Son gendre, Marcel PADEL, est « Mort pour la France » en 1940 et figure sur le monument aux morts de La Gouesnière.
Neuvième et dernier enfant d'une famille d'ouvriers, Eugène CHAUFFAUD est né au Bas-Gué en 1893.Il est toujours soldat au 1er R.I.C. de Cherbourg quand la guerre éclate. Avec son régiment, il participe au combat de Rossignol (Belgique) le 22 août 1914. Ce même jour, alors qu'il vient d'être capturé par les Allemands, il est tué. Il avait 20 ans. Il est le 1er soldat originaire de la commune et victime de cette guerre.Il repose au cimetière militaire du Plateau à Rossignol, province de Luxembourg (Belgique).
Né au bourg en 1873, Joseph CHENU est orphelin de père dès ses deux ans. Il est caporal au 78ème R.I.T. de St Malo, régiment qui assure la défense de Paris (août à nov. 1914) puis le renforcement d'autres unités dans le secteur de Berry-au-Bac, dans l'Aisne (à compter de déc.14).
Évacué, il décède le 17 mai 1915 à l'hôpital de St Malo des suites d'une maladie contractée en service.Célibataire, il était âgé de 42 ans.
François COSSONNIÈRE est né au bourg en 1896. En 1911, il est ouvrier jardinier au château, chez le comte Alain de KERGARIOU, maire La Gouesnière.Incorporé au printemps 1915, il fait son régiment avec les 10ème et 17ème sections d'infanterie avant de rejoindre, en février 17, le 130ème R.I. de Mayenne avec lequel il combat dans la Somme et la Marne. En juin 17, il passe au 403ème R.I. de Mailly et participe à la bataille du Chemin des Dames. Le 1er septembre 1917, il est tué dans le secteur d'Hurtebise, près d'Oulches (Aisne). Il avait 21 ans.Sa dépouille repose à la Nécropole de Beaurepaire à Pontavert (Aisne). Décoré de la médaille militaire (A.M. du 22/07/1921) avec ce libellé : «Très bon soldat, tué à son poste de combat le 1er septembre 1917, alors qu'il participait à la défense du terrain conquis. A été cité ».- Ses arrières-grands-parents paternels, Jean GOUDÉ et Marie CHENU, étaient également les bisaïeux de Félix PARIS.- Sa soeur, Anne-Marie COSSONNIÈRE, était l'épouse d'Auguste BLIN.- Sa belle-soeur, Anne-Marie TURMEL, est l'une des victimes civiles de la guerre 39/45 à La Gouesnière.
Guillaume COSSONNIÈRE est né à La Ville-ès-Vieux en 1878. En 1911, père de deux enfants, il est cultivateur au village de La Touesse à St Guinoux. Soldat au 78ème R.I.T. de St Malo, il assure avec son régiment la défense de Paris (août à nov.1914) puis le renforcement d'autres unités dans le secteur de Berry-au-Bac (à compter de déc.14). C'est justement dans cette commune du département de l'Aisne qu'il est tué le 31 janvier 1915. Il avait 36 ans.Son nom figure sur le tableau des « Morts pour la France » placé dans l'église de St Guinoux.- Sa grand-mère maternelle, Françoise JAMET, était également la grand-mère (paternelle) de Joseph BÂLÉ.- Son arrière-grand-mère maternelle, Jeanne SAUVAGE, était également la bisaïeule de Henry FAIDON.
Julien CÔTAR est né à Bonaban en 1877. En 1911, il habite Les Champs Costard à Cancale. Rappelé, il rejoint le 78ème R.I.T. de St Malo en nov. 1914 puis successivement les 76ème R.I.T. de Vitré, 41ème R.I. de Rennes avant un renfort – en guise de punition - au 142ème R.I. de Lodève qui … part pour le front. Avec ce dernier régiment, il participe à la bataille de Champagne (mars à sept. 15) puis à celle de Verdun (1916). C'est dans ce secteur et plus précisément à Fleury-Thiaumont (Meuse) qu'il est tué le 23 août 1916. Il était âgé de 38 ans.Son corps repose à la Nécropole nationale de Douaumont.Son nom est gravé sur le Monument aux morts de Cancale.
Aîné d'une fratrie de six enfants, Pierre CÔTARD voit le jour en 1893 aux Mares-Durand. En 1911, il habite La Ville-ès-Vieux. Incorporé en nov.1913, c'est avec son régiment, le 1er R.I.C. de Cherbourg, qu'il participe aux combats de Rossignol et St Vincent les 22 et 24 août 14. C'est lors des opérations en Argonne qu'il est tué devant Vienne-le-Château (Marne) le 09 août 1915. Il allait avoir 22 ans.Il repose à la Nécropole de Florent-en-Argonne (Marne).- Ses arrières-grands-parents (du côté de sa mère) étaient également ceux de Théophile GUINEHEUX.- Ses grands-parents maternels étaient également ceux de Jean PARIS.
Amand (à l'état-civil) COUILLAUX est né aux Mares-Durand en 1892 de parents employés aux Chemins de fer de l'Ouest. En 1912, il est immatriculé au Recrutement de Brest puis incorpore le 49ème R.A.C. de Poitiers. Il est donc toujours « sous les drapeaux » quand la guerre éclate. Il est tué devant Bertoncourt (Ardennes) le 30 août 1914. Il avait 22 ans. Il repose à la Nécropole nationale de Rethel (Ardennes). Son nom est également inscrit sur les Monuments aux morts de St Martin-des-Champs (Finistère) et Ploërmel (Morbihan) où ses parents ont habité.
Avant-dernier d'une fratrie de sept, Paul CRON est né à Bonaban en 1889. En 1911, charron « à la journée », il habite La Planchette.Soldat de 1ère classe au 47ème R.I. de St Malo, il part aux Armées le 06 août 1914 et est porté disparu dès le 29 août, près d'Audigny (Aisne), lors de la Bataille de Guise. Il avait 25 ans.
François DAUCET est né aux Mares-Durand en 1870. Rappelé à l'activité à l'âge de 45 ans..., en mars 1915, il est soldat au 79ème R.I. de Nancy et combat essentiellement en Artois. Passé au 124ème R.I. de Laval en mai 1916 il fait partie de « ceux de Verdun ». Rayé des contrôles le 1er nov. 1916, il rentre à son domicile où il décède, des suites de la guerre, le 25 février 1919.Il venait d'avoir 49 ans et était père de deux enfants.Sa tombe est toujours visible au cimetière de La Gouesnière.- Sa 1ère épouse, Marie Josèphe BIGOT, était la sœur de Francis BIGOT.
Dernier enfant d'une fratrie de cinq, Henry FAIDON est né à La Ville-Henry en 1890. Rappelé à l'activité, il rejoint son régiment, le 2ème R.I. de Granville, le 03 août 14 et participe aux batailles de Charleroi, de Guise (août 14) et de la Marne (sept.). Après les combats dans la région d'Arras (sept. et oct. 14) le régiment attaque St Laurent-Blangy (Pas-de-Calais) le 18 déc. C'est sur ce champ de bataille qu'il est « tué à l'ennemi » le 21 décembre 1914.Il avait 24 ans.
Son corps n'a jamais été retrouvé...- Son arrière-grand-mère paternelle, Jeanne SAUVAGE, était également la bisaïeule de Guillaume COSSONNIÈRE.
Dernier enfant d'une fratrie de cinq, René FIEURGAN est né aux Mares-Durand en 1885.Rappelé à l'activité, il rejoint son régiment, le 47ème R.I. de St Malo, à la mi-novembre 14 mais reste à la caserne. En janvier 1915, il passe au 94ème R.I. de Bar-le-Duc et combat en Argonne où il est porté disparu sur la commune de La Harazée (Marne) le 10 février 1915. Il avait 29 ans.
Édouard FLEURY voit le jour rue de Chartres à La Loupe (Eure-et-Loir) en 1891.Exempté du service militaire en 1912, il réussit malgré tout à s'engager pour la durée de la guerre le 21 août 1914 et rejoint le 12ème R.C. de Rambouillet. Il part au front en mai 1915 avant d'être porté disparu à Somme-Py (Marne) le 29 septembre 1915.Son décès a été transcrit le 16 juin 1921 à la mairie de La Gouesnière, où il était domicilié avant guerre, mais son nom n'avait jamais été gravé sur le monument aux morts. Il y figure désormais !
Guillaume FOURÉ est né à La Touesse en 1892.Incorporé en octobre 1913 au 45ème R.I. de Laon, il combat en Belgique puis à la bataille de la Marne avant d'être fait prisonnier à Buires-Courcelles (Somme). Il est ensuite porté disparu à Péronne (Somme) le 23 septembre 1914. Il était âgé de 22 ans.Son corps n'a jamais été retrouvé.- Ses neveux, Guillaume et René LIZION, figurent sur le monument aux morts de la commune (guerre 39/45).
Fils du facteur, Pierre GAUTIER, est né au village des Forges à Noyal-sur-Vilaine en 1892.Engagé volontaire en juin 1910 pour une durée de cinq ans, il est affecté au 41ème R.I. de Rennes et devient sergent en 1912. Dès août 14, il prend part à la campagne de Belgique puis aux batailles qui suivront : Marne, Craonne, Hurtebise. Il est porté disparu le 03 octobre 1914 à Neuville-Vitasse (Pas-de-Calais) où son régiment perd près de 2000 hommes en six jours de combat... Il avait 22 ans.
Joseph GESLIN est né à Belètre en 1887.Après un service militaire dans le Régiment des Hussards de Dinan (1908/1910), il est mobilisé en août 1914 avec le 10ème Escadron du Train des équipages militaires basé à Fougères. Avec ce régiment il assure, d'août 14 à janv. 17, le ravitaillement des soldats du front. En avril 17, il passe au 110ème R.A.L. de Saint-Servan qui se trouve engagé dans la bataille des Monts de Champagne. Agent de liaison, il est atteint par un éclat d'obus entre les 3 et 4ème vertèbres le 08 mai 1917 à Cormicy (Marne). Évacué, il est soigné dans divers hôpitaux (Marseille, Draguignan, Antibes) avant d'être déclaré inapte définitif aux armées … Le 12 septembre 1918, il meurt de maladie à l'hôpital de St Malo. Il allait avoir 31 ans.Il a été décoré de la Croix de guerre avec étoile d'argent et ce libellé : «Agent de liaison qui n'a cessé de porter les ordres sous des bombardements d'une rare violence. A été grièvement blessé ».Sa tombe est toujours visible au cimetière de La Gouesnière.- Sa veuve, Jeanne BERTRAND, épousa Louis GODARD, maire de La Gouesnière.
Second enfant d'une fratrie de onze, Émile GÉZÉQUEL est né au village du Croissant à St Benoît en 1887.Il effectue son service militaire au 47ème R.I. de St Malo d'oct. 1908 à sept. 1910 et termine avec le grade de sergent. Mobilisé le 04 août 1914, il rejoint le 247ème R.I. (Réserve du 47ème) qui est constitué à St Malo. Il arrive dès le 11 août dans les Ardennes et participe à la bataille de la Meuse. Le 26 août 1914, il est porté disparu à Cheveuges (Ardennes). Il avait 27 ans.Son nom est également gravé sur le Monument aux morts de St Benoît.- Son arrière-grand-mère maternelle, Anne TURMEL, est également la bisaïeule de François et Thomas HUET.
- Sa veuve, Marie PERRIN, épousa en seconde noce son frère, Francis GÉZÉQUEL.- Son fils (posthume) Émile, a été maire de La Gouesnière de 1971 à 1983.
Auguste GORON est né au village des Mares-Durand en 1896. En 1911, il habite à Tochet.Incorporé le 11 avril 1915 au 106ème R.I. de Châlons-sur-Marne, il passe ensuite au 94ème R.I. de Bar-le-Duc en novembre avec lequel il combat en Argonne. En août 1916, affecté au 132ème R.I. de Reims, il est en 1ère ligne lors de la bataille de la Somme (automne 1916), au Chemin-des-Dames (mars 1917) avant d'être grièvement blessé au crâne par un éclat d'obus lors de la bataille de Montdidier (Somme) le 31 mars 1918. Il décède de ses blessures à l'hôpital d' Orléans le 07 mai 1918 à l'âge de 22 ans.Son corps repose au Carré militaire du cimetière d'Orléans (Loiret).Il a été décoré de la Croix de guerre avec palme et de la Médaille militaire avec cette mention : « Excellent soldat, très brave
et très dévoué, très « crâne au feu », a été blessé pour la deuxième fois à son poste de signaleur ».- Son arrière-grand-père maternel, Étienne LHÔTE, était également le bisaïeul de François LHÔTE.
Joseph GUÉRIN voit le jour au « passage à niveau » de La Saudrais en 1894. En 1911, il habite les Mares-Durand.Incorporé en septembre 1914 au 129ème R.I. du Hâvre, il combat notamment en Artois et est blessé par balle à Souchez (Pas-de-Calais) le 22 juin 1915. Il sera ensuite détaché aux Ets Schneider du Hâvre pendant un an. Passé au 125ème R.I.de Poitiers en août 1916, il prend part à la bataille de la Somme avant d'être « tué à l'ennemi » à Le Transloy (Pas-de-Calais) le 21 novembre 1916. Il avait 22 ans.Son lieu de sépulture est inconnu.Son acte de décès a été transcrit le 18 mars 1917 à la mairie de La Gouesnière, mais son nom n'avait jamais été gravé sur le monument aux morts. Il y figure désormais !
Théophile GUINEHEUX est né au village des Mares-Durand en 1894. En 1911, il est jardinier pour le comte Alain de KERGARIOU, maire de La Gouesnière et propriétaire du château de Bonaban.Le 08 sept. 1914, il incorpore le 25ème R.I. de Cherbourg. C'est dès sa 1ère campagne, en Artois, le 18 juin 1915, qu'il meurt à Habarcq (Pas-de-Calais) suite à des « blessures de guerre ». Il avait 20 ans.Son corps repose au cimetière franco-britannique de Habarcq.- Ses arrières-grands-parents (du côté de sa mère) étaient également ceux de Pierre CÔTARD.
Raphaël HEUZÉ est né à Bonaban en 1886 dans une famille qui compte déjà deux filles. Une troisième va naître en 1891. Orphelin de père et mère à 16 ans, il est domicilié à La Govelinais chez son oncle, François Toutan, en 1906. En 1911 il habite à St Servan, en 1912 à Paramé et en février 1914 il fait la campagne de pêche à bord du « Gloire-à-Dieu » au large de St Pierre-et-Miquelon.Rappelé à l'activité avec le 47ème R.I. de St Malo il est nommé au grade de caporal en août 1915. Avec ce régiment il va faire la campagne de Champagne puis participer à la bataille de la Somme. En sept.17, il est muté au 129ème R.I. du Hâvre et combat avec son régiment jusqu'à la prise de Crouy (Aisne) le 31 août 1918, quelques jours après avoir été promu au grade de sergent.
C'est sur « le Plateau de Crouy » qu'il est tué le 03 septembre 1918. Il avait 32 ans.Il repose à la Nécropole nationale de Crouy.Il a été décoré de la Croix de guerre.- Ses arrières-grands-parents paternels, Jean HEUZÉ et Françoise MARIE, étaient également les bisaïeux de Lucien MORVAN.
Pierre HIARD voit le jour au village de La Barrière à St Père en 1875. En 1911, il habite le Moulin de Bonaban.Marin-pêcheur, il n'a pas été rappelé à la guerre mais va en être victime …Matelot sur le « St Antoine », un trois mâts du port de Paimpol, il navigue dans la « Manche » quand le bateau est torpillé par un sous-marin allemand le 03 octobre 1917. (Par erreur, l'Armée l'avait déjà déclaré mort en 1910 ...) .Il avait 41 ans et était père de deux enfants.
François HUET est né à La Saudrais en 1891, dans une famille où déjà quatre enfants lui ont succédé. Il incorpore le 70ème R.I. de Vitré en oct. 1912 et va accéder à tous les grades jusqu'à celui d'adjudant-chef obtenu en avril 1916. Il participe aux batailles de Charleroi, Guise, Marne, Artois - où il est blessé le 16 juin 1915 à Roclincourt -, Argonne, avant de périr en Champagne le 31 octobre 1916 suites aux blessures d'une torpille reçues onze jours plus tôt près de St Hilaire-le-Grand (Marne). Il avait 25 ans.Il repose à la Nécropole nationale de Mont-Frenet sur la commune de La Cheppe (Marne).Il a été décoré de la Croix de guerre avec palme et étoile de bronze et de la Médaille militaire.Il a été cité à l'ordre du régiment le 04 sept.1916 avec cette mention : « Sous-officier énergique, d'une bravoure éprouvée, ayant fait la campagne depuis le début. Blessé grièvement le 16 juin 1915, au cours d'une attaque. Le 13 août 1916, a repoussé une action ennemie massée à la grenade et fait un prisonnier. Le 11 août, au cours d'un bombardement violent, a maintenu parmi ses hommes l'esprit de discipline et le moral le plus élevé ».- Son arrière-grand-mère paternelle, Anne TURMEL, était également la bisaïeule d'Émile GÉZÉQUEL.- Son grand-père, Thomas HUET, fut maire de La Gouesnière au XIXème.- Un frère, Jean-Marie, a épousé Anne-Marie SORRE, veuve de Joseph NANTEL. - Frère de Thomas HUET
Thomas HUET est né aux Saudrais en 1882. Il était le jumeau de Jean-Marie, décédé à l'âge de trois mois.Il est rappelé à l'activité au 25ème R.I. de Cherbourg où il arrive le 12 août 1914 et avec lequel il va combattre en Belgique, à Guise, dans la Marne et l'Artois. En mars 1915, il passe au 122ème R.I. de Rodez et fait la campagne de Champagne. Blessé en oct. 15, il est évacué. En mai 1916, il est muté au 19ème R.I. de Brest et obtient la distinction de 1ère classe. En février 1917, il repart au front et combat au « Chemin des Dames ». Le 10 octobre 1917 il est tué « à l'ennemi » par un éclat de torpille lors des combats de la ferme du Panthéon à Pargny-Filain (Aisne). Il avait 35 ans.
Inhumé dans 1er temps à la ferme Hameret, près d'Aizy, il repose maintenant à la Nécropole nationale de Vauxbuin (Aisne).
Il a été décoré de la Croix de guerre.- Son arrière-grand-mère maternelle, Anne TURMEL, était également la bisaïeule d'Émile GÉZÉQUEL.- Son grand-père, Thomas HUET, fut maire de La Gouesnière au XIXème.- Un frère, Jean-Marie, a épousé Anne-Marie SORRE, veuve de Joseph NANTEL- Frère de François HUET
Francis (à l'état-civil) JOURDIN, aîné de deux enfants, est né à La Govelinais en 1896.Incorporé en avril 1915 au 103ème R.I. d'Alençon, il ne va combattre qu'en Champagne avant de participer à la bataille de Verdun. Le 11 novembre 1916, au « Ravin de la Couleuvre », devant Verdun (Meuse), il est atteint par des éclats d'obus à la poitrine et meurt. Il avait 20 ans.Après avoir été inhumé, dans un 1er temps, au cimetière militaire des Trois-Cornes, sa dépouille a été transférée en août 1924 à la Nécropole nationale du Faubourg-Pavé à Verdun.
Dernier enfant d'une fratrie de quatre, Pierre JUHEL est né à Launay (Busnel) en 1882.Exempté du service militaire en 1903, il est classé « bon pour le service » fin 14 et mobilisé en fév.1915 au 136ème R.I. de Saint-Lô. Durant l'été 1915, il combat en Artois avant d'être évacué pour cause de maladie vers l'hôpital de Bar-le-Duc. Rétabli, il combat en Argonne et dans la Somme pendant deux ans... En octobre 17, il est victime d'un éboulement (de tranchée ?) à Braye-en-Laonnois (Aisne) puis blessé (épaule et pied droit) par éclats d'obus en juillet 1918 à Ognon (Oise). Après des soins à l'hôpital de Clermont-Ferrand, il repart au front dès septembre et va combattre jusqu'à la Victoire finale. En mars 1919, il retrouve sa commune mais décède le 06 octobre 1919 à son domicile, au Vieux-Presbytère. Il avait 37 ans.- Sa veuve, Berthe LETANNEUR, épousa en seconde noce Jean FOURÉ.
Troisième enfant d'une fratrie de cinq, René LARDEUX est né à la « maisonnette » de Beauvais en 1891 de parents employés aux Chemins-de-fer de l'Ouest.Incorporé au 129ème R.I. du Hâvre pour effectuer son service militaire, il fait la guerre avec ce régiment qui va combattre en Belgique, Marne, Aisne, Artois, Somme et Verdun. C'est justement lors de cette dernière bataille dans la Meuse qu'il est porté disparu le 22 mai 1916. Il avait 24 ans.Son nom est gravé sur le Monument aux morts de Montmartin-sur-Mer (Manche) où il habitait avant la guerre.- Sa sœur, Marie-Louise, née à La Gouesnière, est décédée en 1991 dans sa 102ème année ...
Fernand LAURENT est né au 49 de la rue Navin à Paris VIème en 1883. En 1911, il est domestique de ferme à La Ville-Nérée puis devient facteur, un an avant la guerre, et exerce à Domagné (Ille-et Vilaine).Mobilisé avec le 70ème R.I. de Vitré, il combat en Belgique puis participe aux batailles de Guise, de la Marne, d'Artois. Alors qu'il vient tout juste d'être promu sergent, il est blessé sur la Butte de Moiremont (Aisne) et décède à l'ambulance 6/3 le 09 septembre 1915. Il allait avoir 32 ans.Il repose à la Nécropole nationale de Florent-en-Argonne (Marne).Son nom figure également sur le Monument aux morts de Domagné.
Joseph LECOULANT est né à Bonaban en 1896 dans une famille qui compte déjà quatre enfants (dont deux issus d'un 1er mariage). Marie-Hélène, née en 1902 à St Jouan, complétera la fratrie.Il est incorporé en avril 1915 au 103ème R.I. d'Alençon pour y effectuer ses obligations militaires. En septembre 1916 il rejoint
le 80ème R.I. de Narbonne qui se bat en Argonne. Blessé par un éclat d'obus le 28 janv. 17 à Verdun, il est déclaré « inapte à l'infanterie ». Rétabli, il passe au 3ème R.A.C. de Castres en juin 17 et combat en Picardie. Intoxiqué par les gaz à … ?, il décède le 07 octobre 1918 à l'Ambulance 6/11 de Pontoise (Val d' Oise). Il avait 22 ans.Son lieu de sépulture n'a pas été identifié.Son nom est gravé sur le Monument aux morts de St Jouan-des-Guérêts, commune où sa famille s'était établie vers 1900.
Deuxième enfant d'une fratrie de trois, François LHÔTE est né au Bas-Gué en 1897.Incorporé en janvier 1916, il rejoint le 124ème R.I. de Laval pour y effectuer ses obligations militaires. Mais c'est avec le régiment de réserve (324ème R.I.) qu'il fait la guerre. Le 21 mai 1917, lors de la conquête du Massif de Moronvilliers (Marne) il est grièvement blessé à la jambe droite par un éclat d'obus. Il décède le lendemain à l'ambulance 2/12 de Mourmelon-le-Petit (Marne).
Sa dépouille repose à la Nécropole nationale de Mourmelon-le-Petit.Son nom est gravé sur le Monument aux morts de St Coulomb, commune où sa famille s'était établie vers 1910.- Son arrière-grand-père paternel, Étienne LHÔTE, était également le bisaïeul d'Auguste GORON.
Cinquième enfant d'une fratrie de sept, Alexandre MAINSARD est né au Haut-Chemin en 1877 et, dès l'âge de 13 ans, il devient orphelin de père.Il effectue ses obligations militaires au Dépôt des équipages de la Flotte entre 1897 et 1898. Mobilisé en décembre 1914, il est affecté au 1er R.I.C. de Cherbourg et va combattre dans la Marne début 15. La bataille de Champagne (25 au 30 sept.15) lui est fatale puisqu'il est tué le 26 lors du combat de La Ferme des Wacques à l'Ouest de Souain (Marne). Il avait 38 ans et était père de deux enfants.Son corps repose à la Nécropole nationale de La Crouée à Souain-Perthes-les-Hurlus (Marne).Son nom figure sur le Monument aux morts de St Méloir où il habitait depuis 1902.- Son frère aîné, Alfred, matelot à la grande-pêche, est mort noyé en 1886 au banc de Terre-Neuve.
Alfred MASSIER est né au village des Landes à St Méloir en 1883.Issu du 14ème Régiment des hussards, c'est avec le 225ème R.I. de Cherbourg qu'il est mobilisé en août 14. Durant deux ans il prend part aux campagnes de Belgique, Marne, Champagne ainsi qu'à la trop célèbre bataille de Verdun. Le 15 août 1916 - 8 mois après son mariage - il est tué « à l'ennemi » à Perthes (Marne). Il avait 33 ans. Son corps repose depuis 1922 à la Nécropole nationale de Suippes (Marne).
Son nom est également inscrit sur le Monument aux morts de St Méloir.- Sa veuve, Jeanne MAUVIEL, se remaria en 1920 avec Vincent FICHET.
Émile MORAND est né à La Ville-Malherbe en St Père en 1884. En 1911, il est cultivateur à La Motte-Girault.Mobilisé avec le 202ème R.I. de Granville il se bat dès les premiers jours de guerre dans les Ardennes avant de participer à la 1ère bataille de la Marne (05 au 12 sept.14) qui sera aussi son dernier combat. En effet, le 08 septembre 1914, il succombe à Fère-Champenoise (Marne) à l'âge de 30 ans.
Son corps n'a jamais été retrouvé...- Frère de Joseph MORAND
Joseph MORAND est né à La Ville-Malherbe à St Père en 1887. En 1911, il habite chez ses parents, cultivateurs à La Motte-Girault.Rappelé en 14, il rejoint le 7ème R.A.C. de Rennes avec lequel il se bat lors des batailles de Guise et de la Marne. Après l'offensive en Artois, il se retrouve à nouveau en Champagne où il est tué le 26 septembre 1915 au Bois de la Viergette sur la commune de Moiremont (Marne). Il avait 28 ans.Son corps repose (sans certitude) à la Nécropole nationale de Florent-en-Argonne (Marne).- Frère d'Émile MORAND
Quatrième enfant d'une fratrie de sept, Joseph MORIN est né à La Mare-ès-Gris en 1896.Il est incorporé en avril 1915 au 110ème R.I. de Dunkerque. En décembre, il rejoint le 115ème R.I. de Mamers, avec lequel il combat en Champagne. En mai 1916, il passe au 161ème R.I. de St Mihiel qui est engagé dans la bataille de la Somme. Le 08 octobre 1916, il est « tué à l'ennemi » lors des combats de Sailly-Saillisel (Somme). Il avait 20 ans.Son corps n'a jamais été retrouvé...
Lucien MORVAN est né aux Landelles en 1884. À l'adolescence il quitte la commune pour Paris où il se marie, à tout juste 18 ans.Mobilisé au sein du 109ème R.I. de Chaumont, il combat dans les Vosges, la Marne, l'Artois avant d'être tué dans les 1ers jours de la bataille de Verdun le 05 mars 1916 à Douaumont (Meuse). Il avait 22 ans.Son nom est gravé sur le Monument aux morts d'Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne).- Ses arrières-grands-parents maternels, Jean HEUZÉ et Françoise MARIE, étaient également les bisaïeux de Raphaël HEUZÉ.
Joseph NANTEL est né à La Sauvagère – du second mariage de son père – en 1884. En 1911, il est cultivateur à La Govelinais.Rappelé lors de la mobilisation, il part à la guerre dès le 10 août 14 avec le 202ème R.I. de Granville. Il se bat dans les Ardennes puis la Marne avant de tomber malade. Hospitalisé à Châlons-sur-Marne, il y décède d'une « maladie contractée en service » le 20 octobre 1914. Il avait 30 ans et était père d'un enfant (deux autres sont morts jeunes).Il est inhumé au Carré militaire du cimetière de Châlons-en-Champagne (Marne).- Sa veuve, Anne-Marie SORRE, a épousé en seconde noce Jean-Marie HUET, frère de François et Thomas HUET.
Alphonse NOSLIER est né au village du Fedeuil à Hirel en 1889. Marié en juillet 1914 avec une gouesnérienne, c'est à La Fresnais qu'il s'établit.Mobilisé avec le 47ème R.I. de St Malo il va se battre en Belgique, à Guise, dans la Marne et aux environs d'Arras. Le 25 octobre 1914, il décède à l'hôpital de Romilly-sur-Seine (Aube) des suites de « blessures de guerre » … Il avait 25 ans.Son corps repose au Carré militaire du cimetière de Romilly.- Sa veuve, Adolphine RABOISSON, se remaria en 1918 avec Pierre BÉQUET.
Louis PANNETIER voit le jour rue de Charenton dans le 12ème arrondissement de Paris en 1890. En 1914, il est domestique chez Marie LEPOIDEVIN, veuve HUET à La Ville-Daulée.Mobilisé avec le 47ème R.I. St Malo, il est porté disparu dès le 29 août 1914 à Audigny (Aisne) lors de la bataille de Guise. Il avait 24 ans.
Félix PARIS voit le jour à La Mare-ès-Gris en 1881.Bien qu'affecté au 2ème R.I. de Granville, il rejoint le 47ème R.I. de St Malo lors de la mobilisation. Et c'est avec ce régiment qu'il va combattre en Belgique, à Guise et dans la Marne avant de livrer sa dernière bataille en Artois. Le 30 mai 1915, il est« tué à l'ennemi » à Roclincourt (Pas-de-Calais). Il avait 34 ans et était père d'un fils.Il a été inhumé sur le champ de bataille mais aujourd'hui son lieu de sépulture n'est pas connu.- Ses arrières-grands-parents maternels, Jean GOUDÉ et Marie CHENU, étaient également les bisaïeux de François COSSONNIÈRE.- Il était le cousin germain de Jean PARIS.- Son frère, Isidore, matelot de 17 ans, est mort noyé en 1895 sur la goélette « Jeanne-Marie » qui a sombré sur les bancs de Terre-Neuve.
Jean PARIS, sixième enfant d'une fratrie de dix, est né au Haut-Chemin en 1890.Rappelé lors de la mobilisation, il rejoint le 47ème R.I. de St Malo avec lequel il va se battre en Belgique, dans l'Aisne, la Marne. Le 06 octobre 1914, il est porté disparu lors de violents combats qui se déroulent au sud d'Arras (Pas-de-Calais). En six jours, plus de 1000 hommes du régiment sont mis hors de combat dont plus de 500 tués ou disparus... Il avait 24 ans.- Ses grands-parents-maternels étaient également ceux de Pierre CÔTARD.- Sa veuve, Marie CLERC, épousa en seconde noce, en 1920, François BATAILLE.- Il était le cousin germain de Félix PARIS et le beau-frère de Francis BIGOT.
- Sa sœur, Augustine (épouse HÉRY), née à La Gouesnière, est décédée en 1997 à l'âge de 100 ans !
Célestin POILLEVÉ est né au village de La Poterie à Évran en 1881. En 1913 il est ouvrier agricole chez Guillaume FOURÉ aux Vizelines et en avril 1914 il habite Rocabey.Rappelé à l'activité, il est affecté au 78ème R.I.T. de St Malo avec lequel il participe à la défense de la capitale au début du conflit. En 1915, alors qu'il se trouve dans l'Aisne, il est intoxiqué par les gaz (juillet) puis blessé (octobre) dans le secteur deBerry-au-Bac. De retour au front, il est muté en mai 1916 au 154ème R.I. de Lérouville qui se bat à Verdun. Le 29 mai, il est porté disparu lors des combats qui se déroulent à l'ouest de Cumières (Marne). Quelques mois plus tard, la Croix-Rouge le recense sur ses listes... : il est prisonnier de guerre et interné à Stuttgart. Rapatrié le 15 décembre 1918, il est immédiatement transféré à l'hôpital militaire de Rennes où il décède le 1er janvier 1919 d'une « maladie contractée au front ». Il avait 37 ans.Son corps repose au Carré militaire du cimetière de l'Est à Rennes.
Dernier enfant d'une famille de trois, Pierre ROUSSEL est né à La Ville-Nérée en 1889.
A l'âge de 13 ans il devient orphelin de père. En 1906, il est berger à la ferme du Portail à St Benoît et en 1911 on le retrouve marin et il habite au Bas-Champ, toujours à St Benoît, avec sa mère et son beau-père, Pierre LEMERCIER.Rappelé à l'activité lors de la mobilisation, il sert au 44ème Bataillon de Chasseurs de Brienne-le-Château avec lequel il va se
battre en Lorraine, en Artois et à Verdun. A partir de l'été 16 son régiment est engagé dans la bataille de la Somme et c'est à Cléry, (Somme) que le 16 septembre de cette année là il est « tué à l'ennemi ». Il avait 27 ans.Son lieu de sépulture est inconnu.Son nom est gravé sur le Monument aux morts de St Benoît.
Cinquième enfant d'une fratrie de treize, Henri SORETTE est né à L'Hôtellerie en 1874.Exempté du service militaire, il est malgré tout appelé lors de la mobilisation le 19 mars 1915 pour intégrer le 78ème R.I.T. de
St Malo. Mais il ne s'y présente pas et est déclaré insoumis...
En janvier 1916 son régiment apprend qu'il a été tué sur le « champ de bataille » (sans précision de lieu !) le 12 octobre 1915 alors
qu'il servait comme « simple soldat » dans le 2ème bataillon d'infanterie canadienne (armée anglaise). Il allait avoir 41 ans.Son lieu de sépulture est inconnu.-Trois de ses frères ont également combattu durant la guerre 14.
Augustin THÉBAULT est né à Betton en 1890 chez des parents employés aux Chemins de fer de l'Ouest.
Il est facteur à Rennes en 1907 et, en 1911, il habite toujours avec ses parents au Gros-Chêne. Après son service militaire au 48ème R.I. de Guingamp, qu'il termine avec le grade de sergent, il réintègre ce même régiment le
21 sept. 14 lors de la mobilisation et ne fera avec lui que les campagnes en Artois... Il est en effet « tué à l'ennemi » le 09 mai 1915 à St Nicolas-lez-Arras (Pas-de-Calais), peu après avoir été promu au grade de sergent-fourrier. Il avait 25 ans.Sa dépouille repose à la Nécropole nationale de La Targette à Neuville-Saint-Vaast.
Sources : État-civil et recensement de La Gouesnière - Site "Mémoire des Hommes" et fiches matricules en ligne sur le site des Archives départementales d'Ille-et-Vilaine.